Pour se préparer à l’autonomie, la résilience et la régénération !
Cela faisait quelques années que supposions que quelque chose ne tournait pas rond, que la machine se grippait. Mais il a fallu quelques temps pour que nous nous rendions réellement compte que des effondrements étaient en cours ! Nous venions de gober notre pilule rouge, plus de marche arrière possible !
Comme les cavaliers de l’apocalypse, l’effondrement ne vient jamais seul. Effondrements agricoles, écologique, maritime, économique (à venir) pollutions de l’air, des mers, des rivières, dépôts sauvages de déchets plus ou moins dangereux, déversements de produits toxiques, sans oublier la catastrophe climatique en cours.
Régulièrement, des lectures ou des visionnages en remettent une couche, des fois que l’on veuille oublier dans quel cloaque nous pataugeons.
Quelques unes de nos lectures, au hasard, « Comment tout peut s’effondrer », « Une autre fin du monde est possible », « Survivre à l’effondrement économique », « Deep Adaptation », « L’age des Low Tech »
L’equipe
Rv
J’ai découvert l’autonomie il y a plus de 20 ans, sans y penser, lorsque je suis arrivé en Occitanie. Tout a commencé par un petit potager, puis un potager plus grand, puis un élevage familial de volaille. Lorsque nous avons du déménager, la rénovation de la maison s’est ajoutée au potager.
Mais nous étions loin du concept d’autonomie, et, le lentement, il s’est érodé.
Il est revenu en force il y a quelques années, avec réalité des effondrements en cours, irrémédiables, nous propulsant dans un futur incertain.
Et ça, ça change beaucoup de choses…
On se questionne, on se remet en questions, on essai d’être plus autonome sans y arriver vraiment tellement nous sommes intégrés dans cette spirale de consommation.
Et puis, un jour, on se rend compte, qu’à force d’efforts, on a un peu progressé en l’autonomie.
C’est un chemin pénible, une sente abrupte difficile à gravir, que l’on gagne à parcourir à plusieurs pour s’épauler, s’entraider.
J’ai connu ce moment où l’on se pose des questions existentielles, que l’on décide de franchir le cap, d’utiliser ses années d’expérience en formation professionnelle pour changer et en aider d’autres à « transitionner ».
Ce n’est pas du pur altruisme, aider les autres à progresser sur le difficile chemin de l’autonomie va également m’aider à m’améliorer. Chacun progressera, à son rythme.
Pendant ce temps, j’ai expérimenté dans mon jardin, avant de me tourner vers la permaculture en 2016.
Dans une vie professionnelle antérieure, j’ai fait de la maintenance industrielle, de la maçonnerie et de la taille de pierre, avant de bifurquer, il y a plus de 20 ans, dans la formation où j’ai été formateur en Informatique/math-Sciences.