Les rapports affirmant que nous allons tous bientôt mourir à cause des changements climatiques ne tiennent pas compte de notre passé.
En mars, la biologiste Jacquelyn Gill a publié un tweet montrant peut-être le sentiment le plus contrastant pour une scientifique au sujet des changements climatiques : l’optimisme.
Pour ses recherches à l’université du Maine, elle étudie le passé pour voir comment les espèces réagissent aux bouleversements planétaires. Elle croit que c’est grâce à cette très vaste échelle de temps qu’elle a pris conscience de notre capacité d’adaptation et de notre résistance. « Avec les traces fossiles, la Terre nous enseigne littéralement comment s’en sortir, écrit-elle. Ça me pousse à me relever les manches. »