La PDG de Occidental Petroleum Corporation  (OXY pour les intimes de la bourse, est le quatrième groupe le plus important du secteur du pétrole et du gaz des États-Uni créé en 1920, nous pouvons donc dire qu’ils ont un peu de recul) à déclaré, Vicki Hollub, lors d’une interview avec CNBC que le secteur pétrolier pourrait faire face à une crise de pénurie d’ici fin 2025, en raison de la difficulté à renouveler les réserves de pétrole brut avec suffisamment de rapidité. Selon ses observations, une grande majorité du pétrole utilisé aujourd’hui, soit environ 97%, a été découverte au XXe siècle, et sur la dernière décennie, moins de la moitié de ce pétrole a été remplacée.

Hollub met en lumière un futur où la disponibilité du pétrole ne pourra pas satisfaire la demande croissante. Elle a partagé ces perspectives lors de la conférence Smead Investor Oasis à Phoenix, soulignant que bien que le marché du pétrole soit actuellement caractérisé par une offre excédentaire — aidant à maintenir les prix bas malgré les tensions au Moyen-Orient — cette situation est temporaire. Les records de production aux États-Unis, au Brésil, au Canada, et en Guyane contrastent avec un ralentissement de la demande, principalement dû au fléchissement économique en Chine.

Cependant, Vicki Hollub prévient que la situation va se renverser avant la fin de 2025, avec une inversion des dynamiques d’offre et de demande. Actuellement, le marché fait face à un déséquilibre, principalement attribué à une question de demande à court terme. Néanmoins, elle anticipe que le problème deviendra un enjeu d’offre à long terme.

L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) anticipe une augmentation de la demande mondiale de pétrole de 1,8 million de barils par jour en 2025, stimulée par une économie chinoise robuste, surpassant la croissance de la production de brut de 1,3 million de barils par jour hors OPEP. Cette situation suggère un futur déficit d’offre, à moins que l’OPEP ne modifie ses politiques actuelles de réduction de production pour augmenter sa propre production.

L‘antropocène est une ère ou l’énergie est reine, sans énergie abondante c’est l’effondrement, plus ou moins rapide

La disponibilité de l’énergie est une clef de lecture fondamentale de ce qu’il passe et de ce qu’il va se passer.

Les problèmes qui nous tombent dessus à répétition sont liés à un immense problème d’accès à une énergie abondante et peu coûteuse.

 

Le directeur général de Total Energies a récemment partagé une perspective surprenante qui semble être passée inaperçue par beaucoup. Il a révélé que l’année 2030 représente un tournant critique pour l’industrie pétrolière.

Il a souligné un déclin annuel de la production pétrolière mondiale de 3 à 5 %, soit la capacité de production de Total chaque année. En d’autres termes, la production d’une entreprise majeure comme Total disparaît du marché chaque année.

 

Bien que cette réduction puisse sembler bénéfique pour la réduction des émissions de CO2 et pour l’environnement, ce n’est pas le cœur du problème. La véritable préoccupation réside dans le fait que notre civilisation, fortement dépendante des énergies fossiles pour son fonctionnement thermo-industriel, pourrait faire face à un risque d’effondrement sans sources d’énergie adéquates.

Cette situation explique pourquoi les personnes très fortunées se préparent activement à faire face à ces défis futurs, anticipant les changements majeurs nécessaires pour maintenir la stabilité de nos sociétés. Cette révélation souligne l’urgence de développer des alternatives énergétiques durables pour assurer un avenir viable.

 

Dans nos pays occidentaux, l’espérance de vie, l’économie, le niveau de vie, voire notre confort de vie, tout est lié à une énergie abondante et presque gratuite.

Un monde sans pétrole c’est notre monde qui s’effondre.