Les temps sont difficiles, l’avenir incertain, l’hiver approche. La résilience c’est survivre, s’adapter, améliorer ses conditions d’existence malgré les chocs ponctuels et les stress chroniques que vous pourriez subir, bref, c’est l’art de se relever après un traumatisme, une catastrophe. Par exemple une catastrophe économique, (une crise économique, comme elle qui arrive) une perte de travail lorsque l’on est endetté à 35%, un accident de la vie, une longue maladie handicapante, etc. A vous de compléter cette longue liste des emmerdements possibles… Ces emmerdements vont générer des problèmes à résoudre, qui peuvent être, au hasard :
  • Manque de liquidités,
  • Impossibilité d’accéder à vos avoirs,
  • Défaut de paiement de votre part,
  • Impossibilité de rembourser un prêt,
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Maintenant que j’ai fait une rapide liste des possibles causes, voyons les remèdes, comment essayer de gérer les problèmes créés. Si nous sommes plongés dans une grave crise économique, votre banque fait faillite, l’impossibilité d’accès à vos comptes, vos avoirs, les problèmes pourraient être :
  • Le manque de liquidités, dans ce cas, il va falloir ANTICIPER. C’est à dire posséder des liquidités chez vous, mais peut-être pas des euros, enfin pas que des billets qui peuvent perdre de leur valeur en cas d’inflation galopante. Aller acheter son pain avec une brouette pleine de billet n’est pas très facile. Pensez plutôt à stocker des pièces d’or, les classiques, Napoléon par exemple, sont les plus pratique à l’usage.
  • Que vos crédits en cours existent toujours. Vous pourrez vivre le paradoxe de voir votre épargne siphonné (pour éponger les dettes de votre banque) alors que vos crédits existeront toujours. Moralité, il faut solder ses crédits au plus vite. D’une manière générale, en ces temps troublés, il faut avoir le moins de crédit en cours. Dès que vous avez des rentrées de liquidités, il faut les affecter majoritairement à solder vos crédits. Il ne faut pas oublier qu’en cas de crise, même si votre banque fait faillite, vos dettes existeront toujours, rachetées par une autre banque, institution, fond de pension, j’en passe et des meilleurs.
Si vous êtes frappé par un accident de la vie ( grave dépression, accident handicapant, maladie grave) le mieux serait d’avoir été prévoyant et de ne pas vous avoir placé dans une situation financière délicate avec un taux de endettement supérieur à 33% par exemple… Bref, comme la période est pour le moins incertaine, il faut anticiper et se préparer économiquement à un effondrement.