Cela fait plus de 6 mois que je travaille sur ce nouveau concept de site/chaine YouTube centré sur l’autonomie : Autonomie Résilience

Autonomie Résilience La ferme de la Couronne

Tout ce projet n’est pas arrivé, comme ça, du jour au lendemain. Vu le timing de diffusion, on pourrait même penser qu’il a été penser pour répondre à certaines réactions issues de la crise du Covid 19, et bien, il n’en est rien, le projet est bien antérieur.

D’ailleurs ma première rencontre avec l’autonomie c’était il y a pas mal d’année, au doigt mouillé, je dirai une trentaine.

Autonomie Résilience La ferme de la Couronne Le petit Jardin
Autonomie Résilience La ferme de la Couronne Le petit Jardin dans la cours 1995
Autonomie Résilience La ferme de la Couronne Le petit Jardin dans la cour du hangar1995

C’était lors de notre arrivée, ma femme et moi, dans la région d’Avignon. Nous avions trouvé une vieille ferme en location et le fermier nous a laissé une bande de terre pour faire le potager. Ça c’était la première année, puis il y a eu les poules, les canards et l’extension de la bande de terre. Cela a duré quelques années, le temps que l’on s’exerce, que l’on expérimente, que l’on échoue aussi, beaucoup. Pour nous, c’était le début des conserves et autres expériences…

Ensuite, la trilogie, assez connue de tous, voiture, boulot, dodo a eu un peu raison de cette manière de vivre que l’on a jamais vraiment oubliée.

Quelques années plus tard, nous avons acheté une ferme en ruine tout près du Rhône, a une vingtaine de kilomètre de la première. Après un an de travaux, nous nous y installions. Une fois établi dans notre nouvelle maison, nous avons refait un potager et rapatrié les poules dans un poulailler tout neuf.

A partir de là, nous avons testé pas mal de méthode de culture. Avec des années très réussies au niveau production et d’autres moins.

Jardin de la tuilerie en 1998 - Photo par Alfred Cailloux

Au début, nous avions le potager assez loin de la maison et le pourtour de la maison était colonisé par les fleurs. Un régal pour les yeux et les polinisateurs

Jardin de la tuilerie en 1998 - Photo par Alfred Cailloux
Le Jardin de la tuilerie en 1998 - Photo par Alfred Cailloux

D’un certain côté nous pouvons dire que nous avons plus de trente ans d’échecs (relatifs) à notre actif, ce qui fait, lorsqu’on y pense, une sacrée expérience. Le jardin est passé en permaculture depuis plus de trois ans et nous notons une très nette amélioration de la qualité des sols et de la vie qu’ils contiennent. Les vers de terre, jadis plutôt rares, se sont mit à pulluler.

Mais, comme en parallèle, le climat part en sucette, nous ne gagnons pas grand-chose au niveau rendement. Les canicules sont très dures à supporter pour les végétaux et impactent négativement les rendements. Nous sommes en train de travailler là-dessus, en cherchant des variétés plus adaptées aux vagues de chaleur.

Avant Autonomie Résilience, il y a eu un premier site, le jardin de la tuilerie, ayant pour (lointain) sujet l’autonomie et ayant vu le jour, pour la première version, il y a plus de 10 ans… ça commence à faire…

La nouvelle version web du Jardin de la tuilerie, a éclot en même temps que la réalisation du site de Fabrice Desjours, la forêt gourmande. C’était en 2018.

J’y parlais déjà d’effondrement et de recherche de l’autonomie. Merci à la chaine YouTube La ferme Autonome de m’avoir réouvert les yeux sur l’autonomie, de m’y avoir reconnecté 😉. Après cette chaine, j’en découvre d’autres, comme l’Archipelle et celle de Damien Dekartz.

Autonomie Résilience Le jardin de la tuilerie, au commencement 1

Été 2018 la canicule à raison de nous (surtout de moi, je ne résiste pas à ces vagues de chaleur) et, l’été, nous recherchons une ferme en Lozère, ou en Haute Loire. Fin septembre nous trouvons et nous signons en février 2019. Achat d’une ferme (en ruine) en Haute Loire, qui deviendra, après la découverte d’un blaireau squattant dans l’une des bergeries (épisode haut en couleurs que je raconterais plus tard 😉 ), la ferme d’Autonome le blaireau. Après réflexion, nous lançons un site Internet, la page Facebook et la chaine YouTube. L’idée était de faire un peu comme Brian de l’Archipelle, mais la chaine restera temporairement dans les cartons, vu que je n’ai pas réussi à mener en parallèle les travaux qu’ils soient agricoles ou liés à la rénovation du bâti et l’enregistrement de photos ou de vidéos.

J’étais submergé par le travail à faire et j’ai échoué à concilier travail sur la ferme, prise de vue, mise en ligne, travail sur les réseaux sociaux etc. Cette tâche est très très chronophage et il est difficile d’y travailler après une dure journée de travail plus ou moins physique (plutôt plus que moins…).

Ça doit être possible avec une rénovation légère mais pas vraiment lorsque l’on court après le temps et que l’on mène de front rénovation d’une ferme et installation d’un jardin forêt.

Trop c’est trop. Il faut éviter d’avoir les yeux plus gros que le ventre et de croire que l’on pourra mener de front plein de projets, certaines fois, il faut un peu de temps pour digérer l’information et réussir à gérer un tel projet un peu complexe.

Maintenant c’est bon, le nouveau site est lancé, j’y ai intégré ceux de la ferme d’Autonome le blaireau et du Jardin de la tuilerie, et la chaine YouTube est (enfin) lancée (après beaucoup de questionnement, de tergiversation, de procrastination, de fuite plus ou moins déguisée).

Autonomie Résilience Le jardin de la tuilerie, sous la neige

Lancer une chaine YouTube c’est assez prenant, on veut que tout soit parfait et rien ne l’est, donc on recommence les tournages, montages vidéo, choix de la musique, vignette etc et c’est le début d’une boucle sans fin.

Maintenant ça y est, l’impulsion est lancée, il va juste falloir arriver à produire des vidéos chaque semaine 😉

C’est une autre histoire, on verra bien si j’y arrive…