Depuis quelques semaines, la pluie n’était pas tombée sur le jardin. La dernière avait eu lieu bien avant le debut du confinement…
Et depuis l’ensoleillement atteignait des valeurs pas trop raccord avec un mois de mars ou d’avril mais plutôt fin mai début juin.
Le problème c’est que, comme l’explique l’article (Printemps hors norme et sécheresse en France), c’est partout pareil… Air chaud et sec, un effet sèche cheveux pas trop efficace pour la pousse des plantes, surtout qu’en plus, nous avons eu droit à une petite gelée tardive qui a fait tomber pas mal de boutons floraux du cerisier.
La terre du potager ou du verger, lorsqu’elle n’était pas paillée, était sèche de chez sec. Une petite pluie était donc impérative si l’on ne voulait pas se rejouer l’épisode de l’Australie l’année dernière …(Bon ok, nous n’avons pas de plantation d’eucalyptus 😉 )
Et là, depuis cette nuit, la pluie tombe…
Qui a pratiqué la danse de la pluie ? Qu’elle ou qu’il soit remercié 😉
Tous les légumes, arbres, les capucines, les salades, les bananiers, tout à été arrosé.
Les petites plantes ont tout de suite profités de cette manne, ils ont pris quelques centimètre en 1 jour !
La sauge a bien profité de la pluie, mais, comme vous pouvez le voir, elle avait déjà bien profité avant 🙂 N’est-elle pas magnifique derrière son mur reptilien faisant le dos rond ?
Durant l’après midi, la pluie a été moins forte et l’on a vu quelques pollinisateur braver le temps humide pour aller faire le plein de pollen.
Les monnaies du pape sont encore en fleur, cela fait plus d’un moins que, sans discontinuer, elles égayent nos journées dans le potager.
C’était un ravissement de les voir fleurirent en même temps que le cerisier, elle au niveau du sol et lui juste au dessus d’elle.
Les fleurs de capucines toutes éclaboussées d’eau de pluie. Dans la vallée du Rhône, il faut en profiter au printemps car elle n’aiment pas la canicule de l’été.
Cela fait quelques années maintenant, qu’étant donné nos hivers peu rigoureux, elles ne gèlent et réussissent à rester toute l’année. L’hiver, même si les feuilles sont présentes, il nous manque les fleurs.
