Les mycorhizes sont résultat de l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes.

Elles sont l’une des composantes les plus importantes des organismes vivants des sols.

Si l’on parle de symbiose, il s’agit donc d’une relation gagnant-gagnant. Voyons donc ça en détail :

Bénéfices :

pour le champignon

  • la plante fournit, en quantités importantes, des composés carbonés directement assimilables,
  • puisqu’il est à l’intérieur de la racine, il est à l’abri des agressions extérieures : variations de température, prédateurs, pathogènes,
  • et enfin, la plante apporte  de petites quantités d’acides aminés et de vitamines (B1).

pour la plante

  • Le mycélium très dense et ramifié développé autour des racines, multiplie par 1000 la surface de contact entre le sol et la racine. Les capacités d’absorption de l’eau par le système racinaire sont boostées.
  • Les très fins filaments du mycélium peuvent s’insinuer dans les pores les plus petits du sol et en extraire l’eau, en cas de sécheresse, ces micro-pores du sol constituent une réserve d’eau précieuse. Grâce aux mycorhizes, la plante est donc moins sensible au manque d’eau.
  • Le champignon aide à absorber les éléments nutritifs présents dans le sol, en solubilisant les minéraux contenus dans les fragments de roche,
  • Il fragmente l’humus en le rendant disponibles pour la plante sous forme d’azote assimilable.
  • Le mycélium offre également une protection aux racines contre le dessèchement en cas de sol sec et les substances toxiques,
  • Le champignon sécrète des régulateurs de croissance qui permettent une meilleure croissance de la plante.
  • Le mycélium stabilise la structure du sol, il y aura donc une meilleure rétention de l’eau et des éléments nutritifs.

On se rend rapidement compte que cette symbiose est très profitable à la plante.

Cependant elle a un coût, qui est d’environ 20 % de production en moins, et elle n’est pas compatible avec les engrais chimiques.

Si l’on propose, sous forme d’engrais, des minéraux directement assimilable à la plantes, elle les consommera en priorité, délaissant la symbiose, ce qui, au final sera préjudiciable à sa croissance !

En pratique, les plantes mycorhizées présentent un système racinaire plus dense et efficace, poussent plus vite, offrent une floraison et une fructification plus abondante et supportent mieux les épisodes de sécheresse et/ou les sols peu fertiles, bref, il n’y a presque que des avantages.

Cela dit, il faut réussir a mycorhiser ses jeunes plants !

https://youtu.be/VdpsYmo1rOI

Pour en savoir plus, je vous conseille de lire l’excellent article d’Olivier Lavaud, mycologue et formateur en agroécologie

Autonomie Résilience Microbiote du sol
https://www.youtube.com/watch?v=39TsKgacWX8

Les mycorhizes sont résultat de l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes.

Elles sont l’une des composantes les plus importantes des organismes vivants des sols.

Si l’on parle de symbiose, il s’agit donc d’une relation gagnant-gagnant.

Voyons donc ça en détail :

Bénéfices :

 

pour le champignon

  • la plante fournit, en quantités importantes, des composés carbonés directement assimilables,
  • puisqu’il est à l’intérieur de la racine, il est à l’abri des agressions extérieures : variations de température, prédateurs, pathogènes,
  • et enfin, la plante apporte  de petites quantités d’acides aminés et de vitamines (B1).

 

pour la plante

  • Le mycélium très dense et ramifié développé autour des racines, multiplie par 1000 la surface de contact entre le sol et la racine. Les capacités d’absorption de l’eau par le système racinaire sont boostées.
  • Les très fins filaments du mycélium peuvent s’insinuer dans les pores les plus petits du sol et en extraire l’eau, en cas de sécheresse, ces micro-pores du sol constituent une réserve d’eau précieuse. Grâce aux mycorhizes, la plante est donc moins sensible au manque d’eau.
  • Le champignon aide à absorber les éléments nutritifs présents dans le sol, en solubilisant les minéraux contenus dans les fragments de roche,
  • Il fragmente l’humus en le rendant disponibles pour la plante sous forme d’azote assimilable.
  • Le mycélium offre également une protection aux racines contre le dessèchement en cas de sol sec et les substances toxiques,
  • Le champignon sécrète des régulateurs de croissance qui permettent une meilleure croissance de la plante.
  • Le mycélium stabilise la structure du sol, il y aura donc une meilleure rétention de l’eau et des éléments nutritifs.

 

On se rend rapidement compte que cette symbiose est très profitable à la plante.

Cependant elle a un coût, qui est d’environ 20 % de production en moins, et elle n’est pas compatible avec les engrais chimiques.

Si l’on propose, sous forme d’engrais, des minéraux directement assimilable à la plantes, elle les consommera en priorité, délaissant la symbiose, ce qui, au final sera préjudiciable à sa croissance !

En pratique, les plantes mycorhizées présentent un système racinaire plus dense et efficace, poussent plus vite, offrent une floraison et une fructification plus abondante et supportent mieux les épisodes de sécheresse et/ou les sols peu fertiles, bref, il n’y a presque que des avantages.

Cela dit, il faut réussir a mycorhiser ses jeunes plants !

 

Pour en savoir plus, je vous conseille de lire l’excellent article d’Olivier Lavaud, mycologue et formateur en agroécologie

Autonomie Résilience Microbiote du sol